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"La scène aux ados" : un volcan d'énergie pure, à découvrir en festivals

En 2022, « La scène aux ados », projet phare de l’asbl IThAC, met plus que jamais le feu à la rampe. Plus de 600 jeunes sont prêts à vous montrer de quelles planches ils se chauffent ! Pendant toute l’année, ils ont répété, poli et chantourné leur mise en scène d’une des pièces de théâtre spécialement écrites pour eux par des plumes de haut vol. Un brasier à découvrir du 24 avril au 25 mai, sous forme de festivals, à travers toute la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Il y a parfois du bon à pousser un petit cocorico : l’initiative belge de « La scène aux ados », rêvée et portée par IThAC, est sans doute unique au monde. Son principe est pourtant simple comme chou : d’abord, des auteurs et autrices composent des pièces destinées à être jouées par des grands groupes de jeunes. Un an d’échange, de retours mutuels, d’accompagnement à l’écriture, d’essais et autres « Crash textes » permet de tester leur résistance au feu (de la rampe). Ensuite, des groupes théâtraux s’emparent de cette prose hautement inflammable. Cours d’Arts d’Expression, ateliers-théâtre pour la jeunesse ou troupes d’ados mitonnent des spectacles bouillonnants d’énergie, présentés lors de festivals à travers toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un irrésistible projet, qui vous touchera à coup sûr!

L'Institut Sainte-Anne de Florenville, prêt à nous envoyer du gros love en scène, comme plus de 600 jeunes à travers toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. C'est l'effet magique de "La scène aux ados" !

Et c’est parti ! Du 24 avril au 25 mai, les festivals de la 9^ème édition de « La scène aux ados » feront vibrer les planches et vous offriront l’énergie pure d’une jeunesse qui ne demande qu’à s’exprimer. Au total, 10 moments festifs et artistiques mettront les jeunes et le théâtre à l’honneur, sur les scènes de nos précieux partenaires, en Wallonie et à Bruxelles. On verra ainsi se jouer « La scène aux ados » au Delta de Namur (24 avril), au Centre culturel de Waremme (le 24 avril aussi), au Centre culturel Jacques Franck (le 27 avril), à l’Eden de Charleroi (le 3 mai), à La Roseraie (le 7 mai), au Centre culturel d’Enghien (le 7 mai également) à MARS-Mons arts de la scène (le 14 mai), au Central de La Louvière (le 18 mai) et au Centre culturel de Dinant (le 25 mai). Chaque lieu ouvre également ses portes aux dernières répétitions, ce qui permet aux jeunes équipes de découvrir l’envers du décor, avant les représentations, jouées dans des conditions « pros ». 

Du côté textuel, la cuvée 2022 vaut son pesant de pétrole brut. En dix pièces, Céline De Bo, Aliénor Debrocq, Stéphane Hervé, Céline Lefèbvre, Caroline Logiou, Luc Malghem, Stéphanie Mangez, Didier Poiteaux, François Salmon et Thierry Simon osent tous les sujets. Avec eux, l’amour, la mort, la révolte, l’isolement, la lutte pour les droits civiques ou l’appel de la nature, parmi bien d’autres choses, ne résonnent pas comme des concepts : ce sont des passeports pour l’imaginaire et des visas pour le monde – celui qui nous entoure, celui qui nous fait rire et pleurer.

Ce tour du globe pointe nos grands et nos petits défis. Un piano vogue sur les souvenirs d’Afrique Centrale (Le piano du Congo de François Salmon), un ours se cuit un hamburger dans une forêt d’Europe (Ulf, l’ours, la friterie, la forêt de Céline Lefèbvre), une vieille dame se souvient de sa jeunesse militante (#70’s de Stéphane Hervé), des cellules retrouvent leur ADN près de Baltimore (HeLa d’Aliénor Debrocq), Dark Vador s’occupe enfin de la lessive (Sortir, peut-être ? de Didier Poiteaux), l’amour est toujours aussi précieux, bien que fort compliqué (Les petites braises de Céline De Bo), le sport dévoile son côté théâtral (Enjeu de Stéphanie Mangez), L’Odyssée se réécrit à l’aune de nos bouleversements (L’Odyssée, suite et fin de Luc Malghem), les ados hurlent avec les loups dans des territoires interdits (Zone de Thierry Salmon) et une dame à la recherche d’un arrêt de bus découvre sa vérité (Les bras engourdis de Caroline Logiou).

Plus de 600 jeunes ont plongé dans ces univers pour y puiser les mots de leur rage (et de leur âge), de leurs espoirs et de leurs luttes. Encadrés par leurs animateurs, tous passionnés, et par des artistes professionnels diligentés par IThAC, tous brûlent à présent d’envie de partager ce brasier avec vous. Prenez rendez-vous, ça se passe (fatalement) près de chez vous !